Quels muscles travaillent le plus en course à pied ?

Les muscles sollicités en course à pied sont les fléchisseurs de la hanche, les ischio-jambiers, les quadriceps, les fessiers, les muscles des mollets, les muscles abdominaux et les muscles du haut du corps. Les fléchisseurs de la hanche sont responsables de ramener la cuisse vers l’avant et de faire monter le genou, ainsi que de la stabilisation de la colonne vertébrale et du bassin tout au long du cycle de la foulée. Les ischio-jambiers sont responsables de la force produite lors de la phase de propulsion, et ils permettent l’extension de la hanche et le contrôle de la jambe. Les quadriceps jouent un rôle clé en course à pied puisqu’ils sont responsables de la flexion de la hanche et de l’extension du genou. Les muscles des mollets permettent les actions suivantes : l’extension de la cheville, l’absorption de l’impact au sol, le soulèvement des talons du sol pendant la phase de propulsion, le déplacement du poids du corps vers les orteils afin d’initier la propulsion vers l’avant, la propulsion de la foulée vers le haut et vers l’avant en période de transition entre la phase d’appui et la phase de propulsion. Les muscles abdominaux vous permettent, lorsque vous courez, de demeurer droit et stable, et les obliques limitent la contre-rotation du haut du corps vous assurant la stabilité nécessaire lors de la course à pied.

Les muscles du tronc sont parmi les plus connus et populaires de tous. Les abdominaux, y compris les muscles rectus abdominis et les muscles obliques, sont sollicités pour maintenir la stabilité du tronc pendant la course. Les lombaires, situés dans la région inférieure du dos, travaillent en synergie avec les abdominaux pour maintenir une posture correcte. Les quadriceps, situés à l'avant de la cuisse, sont parmi les muscles les plus sollicités pendant la course à pied. Les muscles du mollet, notamment le muscle gastrocnémien, sont situés à l'arrière de la jambe inférieure. Les muscles du dos et des épaules ne soient pas les plus sollicités, ils jouent un rôle conséquent dans le maintien de la posture. La position de vos bras et épaules vont contribuer à votre endurance et à votre rythme de respiration. Les mouvements des bras aident principalement à maintenir une foulée fluide.

La course à pied est l'activité physique par excellence. Cette pratique très complète met en activité aussi bien les articulations qu'un grand nombre de muscles comme ceux de la voûte plantaire, les muscles dorsaux, les mollets, les quadriceps, les ischio-jambiers et les fessiers. Et si l'on en croit les spécialistes, les abdominaux figurent aussi parmi la liste des muscles essentiels au coureur. Le grand droit et les obliques sont sollicités à chaque impact au sol, d'autant plus lors de séances de course à pied sur chemin vallonné ou caillouteux. Les muscles profonds, c'est à dire les muscles non-moteurs, ne sont pas forcément stimulés pendant la course à pied. Les gens qui courent ont un meilleur équilibre, pose le spécialiste. Cet équilibre est justement la résultante d'une sangle abdominale en béton, qui plus est lorsque le bassin et la colonne vertébrale sont mis à rude épreuve pendant une séance de running. Si vous n'avez pas un bon gainage, votre tête, vos épaules et vos hanches partent dans tous les sens et votre corps se déforme. La course à pied permet déjà d'avoir ce gainage naturel car il permet d'avancer. Le fait de courir sur des chemins variés avec des virages, de monter ou descendre des côtes va faire davantage travailler la sangle abdominale pour acquérir une meilleure stabilité. Les abdos vont pouvoir dynamiser les cuisses et relâcher le haut du corps. Le gainage va servir à contrôler les articulations et l'axe tête-épaules-bassin afin de gérer la posture et dissocier le travail du haut et du bas du corps.