Le monde du sport, avec l’entraînement quotidien, la discipline, les obstacles, les échecs, les frustrations et les compétitions, exagère le stress et récompense ceux qui le gèrent le mieux.
D'un côté, il y a le stresseur, de l'autre, les caractéristiques personnelles de l'athlète, qui font la différence.
Le commun des mortels, en somme, essaie de faire face du mieux qu'il peut aux défis que la vie lui lance, tandis que l’on pourrait dire que les sportifs sont stressés par profession !
Les psychologues R.M. Yerkes et J.D. Dodson ont formulé une loi selon laquelle l'augmentation de l'activation physiologique ou mentale entraîne une augmentation de la performance, mais seulement jusqu'à un certain point.
Ils en ont conclu que, pour un athlète, la performance optimale se produit à des niveaux intermédiaires d'activation et de stress.
Tous les athlètes ne réagissent pas et ne gèrent pas le stress de la même manière.
La relation entre le stress et la performance varie d’un individu à l’autre, et c'est là que la prise de conscience entre en jeu.
Pour chaque athlète, il est essentiel de connaître son propre équilibre entre activation et stress, afin de mieux gérer l'entraînement, la préparation et la récupération, ainsi que d'étudier avec son entraîneur un plan optimisé de progression et de performance.