Pour les entraîneurs, les médecins du sport et les biomécaniciens, la quantité de pratique et la fatigue musculaire augmenteraient de façon conséquente les risques d’apparition de blessures à l’épaule et au coude.
Nos travaux ont montré que sous l’effet de la fatigue musculaire, les activations des muscles de l’épaule sont diminuées, la technique de service se dégrade, les amplitudes articulaires diminuent, et le risque de blessure est accru.
La vitesse de balle et le % de points gagnés sur 1ère et 2nde balles de service diminuent de façon significative au cours du 5ème set chez les perdants alors que ces paramètres augmentent ou restent stables chez les vainqueurs lors de l’ultime manche
Au 1er set, il n’existe pas de différence de vitesse de balle ni de % de points de gagnés au service entre les 2 adversaires
Au 5ème set, on observe une différence moyenne de vitesse en 1ère balle d’environ 5 km/h entre les futurs vainqueurs et les futurs perdants
Les futurs vainqueurs gagnent plus de points sur leur 1ère (+ 13%) et leur 2nde balles de service (+ 27%) que leurs adversaires
Au niveau du service, la fatigue a pour conséquence de : réduire la vitesse de balle (-6,5 km/h)
Réduire la hauteur d’impact (-4 cm)
Diminuer la flexion (-5 °) puis la vitesse d’extension des jambes (-13 %)
Diminuer les vitesses de rotation du tronc, de l’épaule, du coude, et du poignet (-5 à -14 %)
Augmenter l’effort perçu par les joueurs
Diminuer les amplitudes passives de rotation de l’épaule
Augmenter les risques de blessures de l’épaule.